À cette question, Breton répond suffisamment bien dans l’incipit de Nadja, et comme je n’ai pas cessé d’être encore, je ne saurais y répondre non plus de manière définitive.
Une direction cependant : tombée dans les mots comme dans la vie – avec pour fil d’Ariane les livres, les pages et leur doux et sûr froissement-, je crois fermement aux bienfaits de la littérature. Bienfaits sensuels, intellectuels et éthiques des mots qui cimentent au fond de nous, forcent la réflexion et parfois l’admiration devant la justesse de ce qu’ils signifient, et font ce que nous sommes, par les perspectives multiples qu’ils offrent.