Poème en guise de réflexion

À en juger le vent – qui vibrerait trop fort, qui figerait trop froid,qui grifferait les corps-, les nuages s’étiolent, les fleurs fânent, se meurent, les bourdons cessent leur bruit, vides de moteur, les frissons s’exténuent, désenchantent les ports, toute vie se dénie.

À fixer les girouettes, comme on encense sans penser l’immobilisme s[c?]ensé de sages immémoriaux, on risque le naufrage, l’à côté, pire, l’oubli de l’être, des luttes, de l' »esse mobile » où chaque jour annonce la genèse inédite d’un monde où danser.

Voilà!, s’imprégner des oiseaux-avionneurs, embrasser le tourbillon de toutes ses ailes. Avancer.

2 Mai 2019

@MC

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